Être là et ailleurs à la fois … Ou comment le cadre d’un carré me permet de m’évader loin au sein de ses limites.
Aïn Diab, la grande plage de Casablanca, un bain d’iode et de grand air béni pour les habitants de la mégapole, un endroit familier. Mais au détour d’une brume aussi épaisse que soudaine la voici devenue un endroit totalement différent, déroutant, mystérieux !
Des formes familières qui, soudainement, prennent un sens étonnement ordonné. Comme une nouvelle langue que l’on se délecterait d’enfin déchiffrer : les signes d’un alphabet secret.
Une terre d’ailleurs, magique et ensorcelante, une véritable invitation au jeu, au « double je » : jeux de lumière et de courbes délicieusement irrésistibles pour le photographe et le pilote …
Des verticales qui me donnent le vertige,
des horizontales qui m’ensorcèlent.
Et qui se répètent encore et encore.
Les angles varient à peine, la lumière toujours.
Je ne bouge presque pas, le vent souffle
Et les images me fascinent.